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Les Béjaois croient toujours en leur pôle de compétitivité Jinene Medjerda

Barrage de Oued Zarga, zone où devrait être monté le projet.

Les élections législatives de 2019 ont été une occasion pour les Béjaois pour dépoussiérer le dossier du pôle de compétitivité de Jinene Medjerda. Le projet remonte à 2013 et presque toutes les listes électorales en parlent dans leur programme.

Pour mémoire, l’étude de faisabilité technico économique du pôle de compétitivité Jinene Medjerda a été bloquée, sans aucune explication, par deux ministres encore en exercice, celui de l’Agriculture, des Ressources hydrauliques, Samir Taieb, et de la Pêche et son collègue du Développement, de l’Investissement et de la Coopération internationale, Zied Laadhari.

Cette étude est pourtant financée, à hauteur de 2,5 millions de dinars tunisiens (MDT), montant fourni spécialement à cette fin sous forme de don par le Fonds arabe pour le développement économique et social (Fades). Mieux, un consortium de bureaux d’étude a été sélectionné pour mener l’étude, qui a été obligé de suspendre l’étude après l’avoir entamée.

Ce projet dont le coût est estimé à 2000 MDT consiste à aménager, à 70 km de Tunis, sur 900 hectares de terres domaniales localisées sur les monticules du village Oued Zarga (gouvernorat de Béja) d’une nouvelle ville intelligente («smart city») autour d’une université («college town»).

Il s’agit de capitaliser en amont sur l’amélioration de l’enseignement, la formation et l’encadrement pour promouvoir des activités agricoles, agro-forestières et éco-touristiques avec en aval le développement d’industries agroalimentaires et biotechnologiques propres, ainsi qu’une station photovoltaïque flottante de 5 mégawatts, l’ensemble soutenu par des industries et services adaptés.

L’objectif stratégique est de conférer à la production agricole de la région une forte valeur ajoutée et de créer les conditions de restructuration et de transformation profonde de l’économie du nord-ouest à travers l’amélioration des compétences technologiques et de gestion des exploitations agricoles et l’introduction de nouveaux produits à haute valeur ajoutée à l’export.

Khémaies Krimi

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